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    1848-1900 La période classique Il y a 127 produits.

    Vous cherchez des timbres conçus avant 1900 ? Notre boutique vous propose sa catégorie "Timbres de France d'avant 1900". Dans cette catégorie vous trouverez tous les types de timbres à tous les prix. Les grands amateurs de philatélie apprécieront parcourir cette prestigieuse catégorie !

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    Le xixe siècle est la période des timbres classiques. Elle commence avec la parution du premier timbre français, le 1er janvier 1849, et se termine avec la parution des types BlancMouchon et Merson, le 4 décembre 1900. Les moyens utilisés les décennies précédentes sont remplacés par les derniers progrès de cette ère industrielle et industrieuse. Ces années voient le développement de l’industrie, la création de lignes maritimes, la mise en place du réseau ferré, que l’administration des Postes utilise dès 1845, délais­sant peu à peu les malles-poste qui assuraient le trans­port du courrier et des voyageurs. Les derniers maîtres de poste disparaissent en 1873.

    Le 24 août 1848 un décret crée le timbre-poste en France et abaisse sensiblement les tarifs postaux. Se met alors en place l’organisation de la fabrication des timbres-poste, sous la tutelle de la commission des Monnaies et Médailles. Deux acteurs principaux appa­raissent : Jacques-Jean Barre, le dessinateur et graveur des premiers timbres, et Anatole Hulot, qui les impri­mera dans l’hôtel de la Monnaie à Paris, jusqu'en 1876. La réforme postale a été adoptée contre le gré du ministère des Finances. Elle est limitée : les tarifs de 1806 pour Paris, de frimaire an VIII (novembre- décembre 1799), pour les lettres de la ville pour la ville et ceux de 1830 pour les lettres d'un bureau pour les distributions qui en dépendent ne sont pas modi­fiés. Seules les lettres circulant d'un bureau à un autre bureau sont concernées. Il faudra attendre le 1er mai 1878, soit près de trente ans, pour que la réforme postale soit achevée du fait de l'entrée récente de la France dans l’Union postale universelle. Les tarifs ne cesseront alors de baisser jusqu’en 1906. A partir du 1er janvier 1917, ils ne cesseront d’augmenter.

    C’est d'abord l’allégorie de la République, sous les traits d’une déesse antique, qui orne les vignettes pos­tales. Lui succède le profil de Louis Napoléon Bonaparte, élu président de la République, puis empereur, qui, après les victoires en Italie, se ceint le front de lauriers. Les timbres-poste sont tous de même format, sauf le 5 F. et de couleurs différentes pour bien distinguer les valeurs.

    La guerre, déclarée le 19 juillet 1870 à la Prusse, pro­voque d’importants bouleversements. La fabrication des timbres émigre partiellement à la Monnaie de Bordeaux pour pallier la pénurie en province. L’ache­minement du courrier innove avec les ballons montés, première poste aérienne du monde, et les boules de Moulins, poste « sous-fluviale », les tarifs postaux sont augmentés : l’indemnité à payer à la Prusse à la suite de la défaite doit être financée. Le changement de régime précède de un an le changement des tarifs postaux. Les nouvelles vignettes reprennent le profil de Cérès de 1848. De nouvelles techniques de fabrica­tion sont mises en place.

    En 1875, l'Administration décide de s’affranchir de la toute-puissance de Hulot. Son contrat est dénoncé et la fabrication d’un nouveau type de timbres est confiée à une imprimerie de la Banque de France. Les temps ont changé, on est lassé d'une symbolique ancienne. La nouvelle République, qui se cherche, veut de nouveaux symboles : la Paix et le Commerce, voilà qui est moderne, avec de grands chiffres bien lisibles. Le type Sage, du nom de son concepteur, règne sur le courrier français pendant vingt-cinq ans. Le développement économique s’accélère. Si l’Etat français est quasi ruiné par la guerre, les Français sont riches : le commerce et l'industrie croissent et, corré­lativement, le volume du courrier. Les timbres-poste font partie de l’environnement de chacun. Ils sont, pendant ce quart de siècle, immuables ou quasiment. Les remous politiques, s’ils passionnent les Français et font la une des journaux, n’ont pas d’incidence sur les vignettes. L'administration des Postes, du Télégraphe et du Téléphone se modernise lentement : ses employés se voient confier de nouvelles tâches, même si les tarifs postaux sont simplifiés pour le courrier, d’autres prestations sont offertes au public. Elles nécessitent des compétences plus grandes, des moyens de plus en plus sophistiqués. Fondamentalement la Poste n’évoluera guère jusqu'à la seconde moitié du xxe siècle.

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