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Cérès 1849-1850 Il y a 6 produits.

Les timbres présentés dans cette catégorie disposent de 2 états au choix: B ou TB

TB ou Très Beau - Pour les non-dentelés: quatre marges, filets intacts et oblitération correcte

Pour les dentelés: belle dentelure intacte et oblitération correcte

B ou Beau - Timbre pouvant avoir de légers défauts, mais beau d'aspect et digne de figurer dans une collection

Résultats 1 - 6 sur 6.
Résultats 1 - 6 sur 6.

Le 24 février 1848, la Seconde République est proclamée. Six mois plus tard jour pour jour, décret autorise « l’Administration des Postes à faire vendre des timbres ou cachets dont l’apposition sur une lettre suffira pour en opérer l’affranchissement ».

Ce décret devait entrer en vigueur le 1er janvier 1849 et signe la création du timbre-poste France. Suivant l’exemple des monnaies symbolisant la République par une figure allégorique telle Hercule, le Comité consultatif des graveurs lance un concours en septembre 1848 afin de décider quel emblème arboreraient les nouveaux timbres. C’est finalement le projet de Jacques-Jean Barre qui est retenu : il montre une tête de femme personnifiant la liberté et portant une couronne d’épis de blé, de feuilles de vigne et d’olivier, signes d’abondance. Ceci explique la dénomination de « Cérès », tirée de la déesse des moissons.

En janvier 1849, cette émission du type Cérès parait en trois valeurs : le 20 centimes noir, le 40 centimes orange (initialement prévu en bleu) et le 1 franc rouge, permettant l’affranchissement de lettres allant de 7/2 à 100 grammes.

Dès le début, le choix des couleurs et leur fabrication artisanale causent de nombreux problèmes. Le noir empêche notamment de clairement distinguer l’oblitération et entraine l’utilisation frauduleuse de timbres ayant déjà servis. Le 40 centimes orange et le 1 franc d’un rouge très clair peuvent également être aisément confondus à cause de la proximité des couleurs.

Plusieurs solutions sont avancées. On propose notamment de remplacer le 20 centimes noir par un timbre bleu de même valeur mais le projet est vite abandonné à cause du stock abondant du 20 centimes noir et de l’attribution dès 1850 de la même couleur bleue à un timbre de 25 centimes. Pour le 1 franc rouge clair ( communément appelé « vermillon »), il est décidé de le remplacer dès décembre 1849 par une variante plus sombre (connue sous le nom de « carmin »).

En Juillet 1850, cette émission Cérès est complétée par l’apparition de trois nouvelles valeurs, marquant le désir de s’adapter aux besoins des usagers : le 10 centimes bistre, le 15 centimes vert et le 25 centimes bleu. Les deux premiers timbres servent à l'affranchissement local (le 15 centimes exclusivement pour Paris) et le 25 centimes remplace le 20 centimes noir en raison de l’augmentation des tarifs postaux.

La série Cérès compte donc six timbres plus deux non-émis (les 20 et 40 centimes bleus). Trois d'entre eux (les 10 et 25 centimes ainsi que le 1 franc) eurent cours dans les quatre « anciennes » colonies (Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion) entre 1851 et 1855.

Il est à noter que toutes ces émissions connurent un second tirage en 1862, très difficile à distinguer de l’original. Cette décision fut prise suite à la demande de nombreux administrations postales étrangères désireuses de constituer des collections. Sir Rowland Hill, créateur du timbre-poste et maître d’œuvre de la réforme postale britannique, joua un grand rôle dans cette démarche.

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