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Empire Dentelé 1862-1870 Il y a 23 produits.

Les timbres présentés dans cette catégorie disposent de 2 états au choix: B ou TB

TB ou Très Beau - Pour les non-dentelés: quatre marges, filets intacts et oblitération correcte

Pour les dentelés: belle dentelure intacte et oblitération correcte

B ou Beau - Timbre pouvant avoir de légers défauts, mais beau d'aspect et digne de figurer dans une collection

Résultats 1 - 23 sur 23.
Résultats 1 - 23 sur 23.

Il ne s’agit pas ici d’une émission particulière mais d’une amélioration de l’émission précédente par l’ajout de la dentelure. Du reste, une partie du dernier tirage des timbres non dentelés a été dentelée après coup. Dans ce sens, le matériel de fabrication des non dentelés continue d’être employé à la différence que l’on ajoute les repères de dentelure sur le support des planches.

Avant l’introduction de ce système, les timbres doivent être découpés de la feuille à l’aide de ciseaux par les employés de poste, un travail chronophage et sujet à de nombreuses erreurs humaines, avec des marges souvent irrégulières. Pour remédier à ce problème, les Britanniques introduisent dès 1854 le principe de la dentelure grâce à la machine à perforation de l’Irlandais Henry Archer.

En 1855, l’Administration Postale Française est désireuse d’adopter ce procédé. Mais Anatole Hulot, propriétaire de l’entreprise missionnée par l’Etat de produire les timbres-poste, s’y refuse pendant plusieurs années, prétextant de nombreux inconvénients à l’usage de ces « pointillés » (appellation officielle de l’époque). Cette résistance est également due au fait qu’Hulot devait assumer les coûts supplémentaires liées à cette pratique. Finalement, il y est forcé par l’Administration fin 1861.

Afin de procéder à la dentelure des timbres, on perforait les feuilles à l’aide de machines à vapeur à la Monnaie de Paris. Les feuilles sont placées cinq par cinq sur un support à trous, puis une planche munie de poinçons en acier s’abat sur l’ensemble et ainsi « pointillait » les timbres.

Entre août et octobre 1862, c’est donc une série de six timbres dentelés avec l’effigie de Napoléon III qui sont émis : le 1 centime vert-olive, le 5 centimes vert, le 10 centimes bistre, le 20 centimes bleu, le 40 centimes orange et le 80 centimes carmin. On notera que les 5,40 et 80 centimes appartenaient au « Type I », tandis que les 1, 10 et 20 centimes relevaient du « Type II ».

Une surcharge « Specimen » fut parfois apposée à la main sur certaines émissions, sans que l’on sache pourquoi. Tous ces timbres, à l’exception du 5 centimes, furent progressivement remplacés à partir de 1862 par des émissions de même valeur et couleur arborant l’effigie « laurée » de Napoléon III.

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