ATF00501
Utilisé
N° 542 Emmanuel Chabrier. Neuf sans charnière. Pour conserver au mieux vos précieux timbres nous vous conseillons ce classeur Leuchtturm ou les albums préimprimés Lindner.
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Objet de recherche | Timbre |
Conditionnement : | A l'unité ou Série |
Continent : | Europe |
Année : | 1942 |
Qualité : | Neuf avec charnière |
Dessinateur : | Ouvré Achille. |
Graveur : | Ouvré Achille. |
Faciale : | 2+3 |
Impression : | Taille douce |
Devise : | Franc |
Emission : | 18 mai 1942 |
Date de retrait : | 24 octobre 1942 |
N° Yvert : | 542 |
Pays : | France |
EMMANUEL CHABRIER
Trois timbres honorant des musiciens français - Chabrier, Massenet et Vincent d’Indy - sont programmés presque simultanément en 1941. En effet, les Allemands organisent d’importantes manifestations à l'occasion du cent cinquantenaire de la mort de Mozart, et le secrétaire d’Etat aux Communications, M. Berthelot, transmet à l'Administration postale les directives suivantes : « Etant donné l’importance des manifestations qu’organisent les Allemands à l’occasion du cent cinquantenaire de la mort de Mozart, j’estime que, de notre côté, nous ne devons laisser passer aucune occasion de glorifier nos musiciens. Précisément, on célèbre actuellement le dixième anniversaire de la mort de Vincent d’Indy, je vous demande donc de faire passer, en première ligne et dans le plus bref délai, un timbre Vincent d’Indy.
« Mais l’Atelier des Timbres-Poste est alors très occupé par l’émission de la série d’usage courant Pétain, et M. Berthelot doit renoncer à l’émission d’un timbre pour le 10e anniversaire de la mort de Vincent d’Indy. Ce compositeur aura cependant son timbre en 1951, pour le centenaire de sa naissance (N° 890).
En revanche, l’émission du timbre célébrant le centenaire de la naissance d’Emmanuel Chabrier (1841-1894) est autorisée le 25 novembre 1941. Le dessin est réalisé d’après un détail du tableau de Fantin-Latour, Autour du piano.
Le jour de l’émission, la vente est limitée à 25 exemplaires par personne, et ne devient libre qu’à partir du 19. La spéculation atteint alors des sommets. Un rapport constate que «l’approvisionnement journalier de la Recette principale de Paris a été raflé par une dizaine de personnes ». L’Administration commence alors à étudier un système d’abonnement visant à enrayer la spéculation.
D’autre part, la surtaxe du timbre est attribuée à l’Œuvre des musiciens et aux quatre grandes associations symphoniques de Paris. Plusieurs associations non bénéficiaires, notamment l’Œuvre des vieux musiciens ou la Caisse de retraite de l’orchestre d’Enghien-les-Bains, font des réclamations.
Le tirage s’élève à 1,225 million d’exemplaires.