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Empire 1853-1862 Il y a 11 produits.

Les timbres présentés dans cette catégorie disposent de 2 états au choix: B ou TB

TB ou Très Beau - Pour les non-dentelés: quatre marges, filets intacts et oblitération correcte

Pour les dentelés: belle dentelure intacte et oblitération correcte

B ou Beau - Timbre pouvant avoir de légers défauts, mais beau d'aspect et digne de figurer dans une collection

Résultats 1 - 11 sur 11.
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Cette émission regroupe les timbres non dentelés à l’effigie de Napoléon III. Dès février 1853, et suivant l’exemple des monnaies remplaçant la mention « République Française » par « Empire Français », Jean-Jacques Barre transforme sur les timbres-poste la légende « REPUB FRANC » en « EMPIRE FRANC » grâce à une modification du poinçon utilisé pour les émissions Présidence.

Sur certaines émissions dénommées « fleurs de tirage » et remarquables par la finesse de leur impression, on peut repérer un petit trait parasite prolongeant vers le haut la lèvre inférieure de l’effigie de l’Empereur. Ceci est dû à un défaut du poinçon modifié et sera rectifié en 1858.

Cette série de valeurs commence à être émise à partir de l’été 1853 : le 10 centimes bistre, le 25 centimes bleu, le 40 centimes orange, et le 1 franc carmin entre août et décembre 1853. Le 5 centimes vert, le 20 centimes bleu et le 80 centimes carmin paraissent entre juillet et décembre 1854. Quant au 1 centime olive, un nouveau 20 centimes bleu et le 80 centimes rose, ils sont mis en circulation entre avril et novembre 1860.

Ces timbres ont la particularité d’avoir connu deux types d’émission, nommés « Type I » et « Type II », la seconde apparaissant en 1858. Ceux-ci sont différentiables sur trois points.

Premièrement, la mèche de cheveux au sommet de la tête. Pour le Type I, elle forme un unique et large trait ; pour le Type II, elle est constituée de deux traits distincts. Néanmoins, sur certaines impressions usées du Type II, les deux traits peuvent fusionner en un seul très large.

Deuxièmement, les ombres au niveau du cou. Sur le type I, les traits s’interrompent pour laisser entre eux un triangle lumineux dont le sommet est en dessous du lobe de l’oreille. Pour le Type II, les traits en dessous de l’oreille sont continus et reste visibles bien plus bas.

Enfin, la mèche de cheveux temporale, sans doute le détail le plus important. Pour le Type I, il s’agit d’un ensemble de trois cheveux d’inégales largeur et longueur. Pour le Type TI, la mèche comporte quatre cheveux clairement séparés et d’égale longueur.

Ainsi, les deux Types existent pour les 10 et 20 centimes tandis que le 1 centime n’a été émis qu’au Type II. Quant aux 5, 25, 40, 80 centimes et 1 franc, ils n’ont été imprimés qu’au Type I.

Toutes ces émissions se distinguent également par de nombreuses nuances sur les couleurs. En effet, les timbres sont imprimés sur un papier teinté dans la couleur utilisée pour chaque vignette. Or, le travail artisanal de l’époque n’a pas permis une unité constante de ces teintes. On le voit particulièrement pour les 10 et 20 centimes, timbres d’usage courant et constamment tirés. A titre d’exemple, pour le 10 centimes bistre, l’impression de 1854 est fine et la couleur franche. En 1857, l’impression est plus lourde et la teinte terne.

Lors de l’Exposition Universelle de 1855 à Paris, une feuille de chaque valeur en cours fut exposée avant d’être remises au Musée des Arts et Métiers. Ces pièces rares se caractérisent par une très grande qualité d’impression, l’absence de gomme et une teinte plus terne provoquée par une exposition prolongée à la lumière.

Tout comme les émissions Cérès, ces timbres Empire furent réimprimés en 1862 pour alimenter des collections d’organismes officiels. A nouveau, il est difficile de distinguer ce tirage des originaux.

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