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Timbres France Série N° 712/724 neuf sans charnière

ATF00717

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N° 712/724 Serie : Type Marianne de GANDON. Neuf sans charnière. Pour conserver au mieux vos précieux timbres nous vous conseillons ce classeur Leuchtturm ou les albums préimprimés Lindner.

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Fiche technique

Objet de rechercheTimbre
Conditionnement :A l'unité ou Série
Continent :Europe
Année :1945
Emission :février 1945-avril 1946
Date de retrait :novembre 1945-mai 1949
Dessinateur :Gandon Pierre.
Graveur :Cortot Henri.
Devise :Franc
Impression :Typographie
Qualité :Neuf avec charnière
N° Yvert :712
Pays :France
Séries usage courant :Marianne de Gandon

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Un peu d'histoire...

Marianne de Gandon

En 1941, Pierre Gandon (1899- 1990) grave son premier timbre pour le Dahomey (actuel Bénin), la Femme indigène, puis, pour la France, le 3 F + 5 F Armoiries de Reims, dans la première série des blasons. Par la suite, près d’un mil­lier de vignettes porteront sa signa­ture, dont environ trois cents timbres français. Mais son nom reste attaché à la Marianne de la Libération. Gandon aimait raconter comment dans son atelier de la place de Fürstenberg, envahi par les F.F.I qui tiraient sur les Alle­mands, il reçut un coup de télé­phone du directeur des Postes en pleine libération de Paris : « Faites-nous vite une maquette, c’est un petit concours, vous serez trois : Mazelin, Cheffer et vous, de Gaulle choisira. »

Gandon a quelque peu enjolivé les circons­tances de la naissance de son timbre afin de lui donner un carac­tère héroïque, la commande de ce qui deviendra le timbre embléma­tique de ces années d’après-guerre lui est passée en septembre, les combats sont depuis longtemps terminés à Paris.

Gandon choisit son épouse Jacqueline comme modèle. Il ne cherche pas alors à en exécuter un portrait fidèle, mais garde d’elle les grandes lignes du visage, le port de tête, l’expression des yeux regardant plus loin que l’horizon. Il en durcit volontaire­ment l’expression pour corres­pondre à la gravité des événements du moment.

En 1955, il déclare : « On a beaucoup critiqué cette Marianne, son air hagard, ses yeux cernés. Ce n’est pas, il est vrai, une image de la vie facile. Si je faisais une autre effigie de Marianne aujourd'hui, elle ne ressemblerait pas à celle-là. ». Et de fait, la Sabine de 1977 et la Liberté de 1982 sont bien différentes de la Marianne de 1945. Aujourd’hui, cette Marianne est considérée par les philatélistes comme l’une des plus réussies.

Certaines valeurs de 1945 sont gravées en taille douce, mais la majorité est typographiée, du fait de la pénurie de matières premières dont souffre alors l’im­primerie des Timbres-Poste, et à laquelle la Libération n’a pas encore remédié. Pierre Gandon se réserve les gravures en taille douce, mais il est fait appel à plusieurs graveurs pour le poinçon typo : Frères, Monod, Hourriez et Cortot. C’est finalement Cortot qui est choisi.

Le 15 février 1945, deux timbres sont émis en priorité : le 1F50 rose typographié, qui corres­pond au tarif de la lettre simple, et le 4 F bleu gravé pour l’affranchis­sement de la lettre vers l’étranger, la taille-douce étant privilégiée dans ce dernier cas pour des raisons évidentes de propagande extérieure.

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